L’hymnographie du Pentecostaire propre au quatrième dimanche de Pâques interprète le passage de l’Évangile de Jean lu à la Divine Liturgie : la guérison du paralytique à la piscine Probatique, c’est-à-dire des brebis, qui avait cinq portiques (Jn 5, 1-15). Elle portait son nom car il s’agissait d’une piscine, située à Jérusalem non loin du Temple de Solomon, où l’on lavait le bétail destiné aux sacrifices rituels. L’évangéliste Jean nous dit que le Christ y arrive à l’occasion d’une fête des Juifs (Jn 5, 1). Saint Jean Chrysostome et saint Cyrille de Jérusalem y ont reconnu une allusion à la fête de la Pentecôte, alors que saint Irénée de Lyon y voyait la Pâque juive. L’hymnographe situe le miracle « au milieu de la fête », car il est commémoré par le Pentecostaire au milieu de la cinquantaine pascale : « Au portique de Solomon, gisait une grande foule de malades, et au milieu de la fête, le Christ, trouvant un paralytique qui y était couché depuis trente-huit ans… » lui dit : Lève-toi, prends ton grabat et marche (apostiches, doxastikon). Continue reading
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Quatrième dimanche de Pâques
La lecture de l’évangile que nous venons d’entendre (Jn 5, 1-18) nous rappelle celle de la guérison du paralytique que nous avons écoutée le deuxième du Carême (Mc 2, 1-12). Toutefois, la particularité du récit de la guérison du paralytique d’aujourd’hui, décrite par le saint apôtre et évangéliste Jean le Théologien, est qu’elle se situe à la piscine de Bethesda, aussi appelée piscine Probatique, celle qui avait cinq portiques, et où attendaient leur guérison de nombreux malades et infirmes au moment où l’eau commençait à bouillonner lorsque l’Ange du Seigneur descendait dans la piscine. Là, un homme paralysé depuis trente-huit ans attendait lui aussi sa guérison, mais malheureusement, il n’avait pas d’homme pour l’aider à descendre dans la piscine au moment du bouillonnement, comme nous le relate l’évangéliste. Continue reading